Le défenseur algérien de l’Olympique de Nîmes (Ligue 2/France), Mehdi Mostefa, écarté par le nouvel entraîneur Noël Tosi, a été réintégré par le président Jean-Louis Gazeau quelques jours après.
Dans une brève déclaration, le président des Crocos affirme «que Mehdi Mostefa et le fils de l’ancien entraîneur Cavalli, Johann, ne sont pas définitivement écartés du club», allant du coup à l’encontre de la décision de Tosi qui a évincé les deux joueurs sans aucun motif, 24 heures seulement après son installation. Mostefa avait ensuite rejoint la sélection nationale au Luxembourg où il a effectué son baptême du feu lors d’un match amical disputé mercredi passé (0-0). Une fois parmi les Verts, Mostefa n’a pas voulu s’étaler sur son éviction, se contentant seulement de dire «qu’il a été victime de la bonne entente avec l’ancien entraîneur Cavalli».
Il a d’ailleurs été titularisé sur le flanc droit avant d’être remplacé en seconde période par Meftah. Entre-temps, le président de Nîmes ayant jugé injuste la décision de l’entraîneur, qui n’a même pas pris le soin de les voir à l’œuvre, a décidé de le réintégrer afin d’avoir une chance comme tous les autres joueurs. L’entraîneur des Crocos, visiblement gêné par la sortie inattendue de son président, n’a rien trouvé à redire que de se plier : «Je suis assez intelligent pour faire marche arrière», a-t-il déclaré en substance. Ainsi, Mostefa aurait déjà repris les entraînements avec le groupe pour préparer la suite du championnat tout en disputant sa place.
El Watan