Le suspense reste entier
A mi-parcours, la Ligue 2 est loin d'avoir livré ses verdicts. Que ce soit pour la montée et la relégation, la lutte s'annonce indécise jusqu'au bout. Tour d'horizon.
Dix équipes en six points. Après dix-neuf journées, bien malin celui qui peut dire quelles seront les trois formations à oblitérer leur ticket pour la Ligue 1. Evian TG, Le Mans (un match en retard), Tours, Sedan (un match en retard), Nantes, Le Havre, Ajaccio, Dijon, Nîmes ou encore Châteauroux (un match en retard) ? Le suspense reste entier. Surtout que d'autres poursuivants (Troyes ou encore Boulogne-sur-Mer) n'ont pas encore dit leur dernier mot.
Dans ce lot de prétendants, certains étaient attendus : Le Mans, Nantes ou encore Le Havre. D'autres étaient outsiders et ont répondu aux espérances placées en eux : Sedan et son attaque de feu (Fauvergue, Allart, Mokaké...), Tours et son recrutement toujours judicieux (Guié Guié, Ca, Oniangue...). Sans oublier Ajaccio, Dijon et Châteauroux, qui ont bien meilleure mine que l'an passé. Nîmes a également réussi à redresser la tête sous la houlette de Noël Tosi, arrivé sur le banc mi-novembre en lieu et place de Jean-Michel Cavalli. Et, il y a le leader, Evian Thonon-Gaillard. Les hommes de Bernard Casoni surprennent. Enfin un peu. Promu atypique, le club alpin a parfaitement mis en musique son ambition débordante. Tiendra-t-il jusqu'au bout ?
Où finira la chute de Grenoble et Metz ?
Les questions et les surprises sont également nombreuses en bas de classement. La « photo » est saisissante : 20. Grenoble, 19. Metz... Messins et Grenoblois étaient attendus dans l'autre moitié de classement. Celle du haut. Drôle de destin pour deux anciens pensionnaires de l'élite hexagonale. Où s'arrêtera leur chute ? En National, voire plus bas pour le GF 38 en proie à des difficultés financières et dans l'attente d'un repreneur ? Isérois et Lorrains (un match en retard) peuvent se rassurer en scrutant le classement. Ils ne possèdent respectivement que cinq et quatre points de retard sur les 16e (Vannes) et 17e (Laval). Comme pour la montée, la lutte pour le maintien s'annonce indécise jusqu'au bout. - G.C.
Source F.F.