1ère journée
Départ samedi 8 octobre à 8 heures en compagnie d'Alain2loin, Pagol et Beubeu des Crocos.
Petit-déjeuner à Béziers et Pause pipi à Toulouse. Pendant le trajet, nous sommes à l'écoute de la victoire de la France contre l'Angleterre en 1/4 de finale de la Coupe du Monde de Rugby.
13 heures arrivée à Pau et vite, vite, direction un bar pour boire quelques pastis pour fêter la victoire de la France et étancher notre soif.
14 heures après avoir été refusés dans une brasserie pour arrivée tardive, direction "Le Bureau" pour boire un apéro et se restaurer.
Après le repas, visite de Pau, Conseil Général, Funiculaire, Château....
Direction Bayonne et l'hôtel B and B. Nous avons 2 chambres au numéro prédestiné, les Crocos le 51 et moi bien entendu ..... le 34.
17 h 45 avant de partir au stade, il est temps d'informer des dernières nouvelles d'avant match, Koné et Oubanguyi blessés, Dutil et Thibault appelés d'urgence en renfort.... Ils prennent en dernière minute l'avion à Marseille pour Bayonne....
Bon ce n'est pas vrai,mais cela nous fait rire
18 heures, arrivée au stade Didier Deschamps. Nous sommes accueillis par Jean-Claude un stadier, qui nous fait part de son inquiétude car les supporters nimois ont une réputation d'indisciplinés.
On veut lui expliquer que nous, nous sommes des calmes.
D'ailleurs au moment d'acheter les places, alors que l'on est en train de discuter des prix des places, Alain2loin reçoit un coup de téléphone, et devant répondre au téléphone, payer les places et porter sa bâche en même temps, il pète un plomb et jette sa bâche par terre en gesticulant comme un fou. (le lendemain, je suis obligé de lui donner un de mes comprimés contre la tension, réel
...)
Merci de prouver qu'on est des gens calmes....
Du coup, la guichetière affolée nous fait un prix réduit, 6 euros au lieu de 10.... (réservé aux chômeurs et peut-être aux gens calmes énervés
)
On est escorté jusqu'à notre tribune et chacun d'entre nous, installons notre bâche.
TV sud passe par là et nous leurs demandons de les filmer, ce qu'ils font. (les verra t'on demain à Crocos Hebdo ? suspens)
Le match commence et but de Koné dès la 2ème minute. But que vont raté les Gladiators, arrivés 10 minutes en retard. Le match se déroule à 10 à l'heure et seuls les nombreux fumigènes craqués par les G. N. réveillent l'atmosphère. A la reprise Bayonne passe à la vitesse supérieure et marque 2 buts.
Nîmes accélère alors et joue à 20 km à l'heure... (un seul missile de Parpeix et une occasion ratée de Bénézet à la dernière minute.)
Nouvelle défaite, et sortie des joueurs sur les insultes et doigts d'honneur des G. N.
5 minutes après les joueurs réapparaissent pour un décrassage. Ils n'ont pas l'air d'être affecté plus que cela et semble s'en foutre. Ce qui énerve une supportrice d'au moins 70 ans (une de l'Entente ?) qui les traite de moins que rien, de saloperie et autres mots doux.... Ils semblent surpris de cette réaction...
Comment peut on les insulter après un tel match de merde ?
Alors que les Gladiators quittent le stade en insultant tout le monde
, on décide nous de rejoindre la buvette (oui,elle reste ouverte après le match ...) Les portes des vestiaires sont ouvertes et l'on peut voir les joueurs déambuler dans les couloirs puis boire un coup avec leurs supporters...
On échange nos écharpes avec les Bayonnais, on discute avec les dirigeants qui nous disent que leur budget est de 900 000 euros, 2 joueurs sous contrat fédéraux et tout le reste des amateurs qui travaillent toute la semaine...
Suite au conseil de Jean-Claude le stadier, nous allons manger dans le vieux Bayonne dans un superbe restaurant,et une sangria divine, (vin, limonade, crème de pêche, fruits et rhum, beaucoup de rhum, SUBLIME).
Il est temps de rejoindre l'hôtel et nous mettons, en voiture, 55 (cinquante cinq) minutes, pour aller du restau à l'hôtel distant de 3 (TROIS) kilomètres...
(est-ce la fatigue, la déception du résultat ?
, la sangria ?)