Premier League

Chéri de ses dames, et de la communauté gay,
le Portugais fait ce qu’il veut avec le ballon.

Originaire de l’île de Madère, il est formé au Sporting Lisbonne avant d’exploser à Manchester United.
Sans cesse en train de créer et de provoquer, il fait continuellement le show.
Doté d’une excellente frappe de balle et d’un très bon jeu de tête, il est une menace constante pour les défenses. Son arrogance et sa tendance à plonger trop facilement lui sont souvent reprochées. (depuis le temp que je le disai .... ) .

Auteur d’une saison 2007/2008 exceptionnelle, C. Ronaldo a tout raflé:
Premier League, Ligue des Champions et Ballon d’Or 2008, terminant au passage meilleur buteur de C1 et Soulier d’or grâce à ses 31 buts dans le championnat anglais.

(Source : footballmagazine.fr)

Ronaldo : «Une grande émotion»



Cristiano Ronaldo était rayonnant lundi soir, lorsqu'il a appris qu'il était le nouveau Ballon d'Or France Football. «C'est l'un des plus beaux jours de ma vie. Gagner ce trophée, j'en rêvais enfant. C'est une grande émotion qui m'emplit, a-t-il confié au bi-hebdomadaire. Je
voudrais d'abord dire merci à ceux qui ont voté pour moi. Ceux qui me
connaissent bien savent que c'est enfin un rêve qui se réalise.» Le
milieu offensif de Manchester United, auteur de 42 buts lors de la
saison dernière toutes compétitions confondues, n'a pourtant pas été
très surpris d'obtenir cette récompense : «Je n'ai pas eu peur car
j'étais conscient de ce que je faisais en cours de cette saison. Mais
tout peut arriver. Certains mentionnaient mon nom et à ces gens, je dis
merci. Merci, aussi, à mes coéquipiers qui m'ont permis d'être le
meilleur, ce sont eux qui m'ont passé les ballons pour que je marque
ces buts».

L'ancien joueur du Sporting CP est en tout cas très fier de
perpétuer la tradition portugaise du Ballon d'Or, qui reposait jusqu'à
maintenant sur les épaules d'Eusebio et de Figo. «J'arrive après ces
deux très grands joueurs que vous venez de nommer. J'ai 23 ans
seulement, et c'est magnifique. C'est incroyable car je n'ai commencé
ma carrière professionnelle qu'à 17 ans !»,rappelle-t-il tout en expliquant que ce trophée ne va pas changer sa façon d'être : «En
arrivant à l'entraînement mardi, je travaillerai à nouveau pour être le
meilleur. Je serai le même mec, avec la même envie de gagner encore et
encore. Car gagner, c'est trop bon.»

Cristiano Ronaldo ou le melon d’or



"Je ne suis pas uniquement le meilleur joueur du monde, je suis
également le second et le troisième. Il n’y a personne devant moi, même
si je dois reconnaître que Kaka, Messi et Torres ont un excellent
niveau".

Quelle tarlouze ....

comme il se là joue lol

Torres pas avant fin décembre


Blessé à une cuisse le 26 novembre dernier contre Marseille (1-0) en
Ligue des champions, Fernando Torres ne devrait pas rejouer avant le 28
décembre et le déplacement des Reds à Newcastle. Son absence, d'abord estimée à deux ou trois semaines, sera en fait de quatre semaines au minimum.

Scolari veut des points


L'entraîneur de Chelsea se dit beaucoup plus focalisé sur les points
que sur les records. Luiz Felipe Scolari a fait comprendre vendredi
lors d'une conférence de presse que seule une victoire de son équipe
contre Bolton (samedi, 16h00) l'intéressait, afin d'effacer le faux pas
à domicile le week-end dernier contre Arsenal (1-2). Détenu par
Tottenham (11 lors de la saison 1960-1961), le record du nombre de
victoires consécutives à l'extérieur - les Blues en sont à 10 - ne le
préoccupent pas. «Je ne pense pas à cela. Nous avons besoin de
récupérer les trois points perdus contre Arsenbal. Les points sont plus
importants que les records», a estimé le technicien brésilien. Les Blues sont deuxièmes au classement de la Premier League à un point de Liverpool.

Ferguson choqué pour Evra


Le manager de Manchester United, Alex Ferguson, s'est dit choqué
mardi par la suspension de quatre matches infligée à Patrice Evra par
la Fédération anglaise la semaine dernière. «Cela (la décision de la FA) a
été un choc, je dois l'admettre. De tout ce que la FA a pu faire subir
à ce club au cours des dernières années, cela a été l'un des plus
grands chocs», a-t-il affirmé. Evra avait écopé vendredi dernier de
quatre matches de suspension et 17.300 euros d'amende par la FA pour
son implication dans une rixe avec un employé de Chelsea, en avril à
Stamford Bridge. Ferguson a laissé entendre que le club mancunien
pourrait interjeter appel de cette décision.

En cas de maintien de sa suspension, Evra manquerait le match de
championnat contre Stoke City le 26 décembre, celui face à
Middlesbrough le 29 décembre, le 3e tour de la Coupe d'Angleterre
contre Southampton le 4 janvier et le match aller de la demi-finale de
Coupe de la Ligue.

En déplacement à Middlesbrough, pour le compte de la 17e journée du championnat d’Angleterre, Arsenal s’est contenté du point du nul (1-1)pointant ainsi a la 4eme place.

Emmanuel Adebayor avait ouvert le score pour les Gunners (0-1, 17e), mais Jérémie Aladière, un ancien d’Arsenal, égalisait d’une superbe reprise de la tête qui ne laissait aucune chance à Almunia (1-1, 29e).

Ça coince pour les gros



Manchester United (3e) n'a pas su profiter du ralentissement
général en tête de la Premier League. Pour leur dernier match de
championnat avant la rencontre du Boxing Day prévue le 26 à Stoke City
- les Red Devils jouant le Mondial des clubs la semaine
prochaine -, les hommes d'Alex Ferguson n'ont pris qu'un point (0-0).
Dans une énorme ambiance à White Hart Lane, en raison du retour dans le
stade de l'ancien enfant chéri Dimitar Berbatov qui a été hué pendant
90 minutes, le ManU d'un Ronaldo en petite forme a d'abord dû résister
aux assauts des Spurs. Heureusement, van der Saar, qui vient de prolonger son contrat, a été impérial devant Bentley (11e) ou Lennon (32e).

Les absences conjuguées d'Evra et de Rooney (suspendus) ont beaucoup
pesé pour les Mancuniens qui s'en sont souvent remis à un Berbatov (photo Reuters)
de plus en plus impressionnant dans le jeu. Mais l'envie du Bulgare n'a
pas suffi, surtout à cause d'un Carlos Tevez très médiocre. Ces deux
hommes, buteurs l'an passé lors du nul 1-1 entre les deux équipes,
n'auront pas marqué de leur empreinte un match tout de même très
plaisant qui aura vu Manchester se rebeller en fin de match suite à
l'entrée de Giggs. Mais le portier local Gomes a, pour une fois, été
énorme devant Carrick (83e), Park (89e) ou Ronaldo (94e). Manchester
est toujours à six points du leader Liverpool, mais possède un match en
plus à jouer.

Chelsea, nouveau leader ?
Leader de la Premier League, Liverpool a pioché contre le promu Hull emmené par un très bon Bernard Mendy (2-2). Les Reds se
sont compliqué la vie en étant menés 2-0 après seulement 22 minutes de
jeu. Le temps pour McShane de marquer d'une superbe tête lobée puis
pour Carragher de marquer contre son camp sur un centre tendu de Mendy.
Heureusement, le club de la Mersey possède Steven Gerrard. Le capitaine
local a réduit le score seulement deux minutes après le deuxième but
des Tigers. Avant d'égaliser sur une superbe remise de Benayoun en pleine surface à la 32e.

Liverpool n'a pas réussi à faire trembler les filets une nouvelle
fois, malgré ses nombreuses tentatives. Une bien mauvaise opération
quand on sait que Chelsea, actuellement deuxième à deux points derrière, reçoit dimanche une faible équipe de West Ham (16e).

Arsenal se fait doubler par Villa
En quête de régularité, Arsenal a perdu deux points précieux samedi. Les Gunners ont été tenus en échec sur la pelouse de Middlesbrough
(1-1). Arsène Wenger avait d'ailleurs le regard des mauvais jours au
coup de sifflet final. Tout avait pourtant bien commencé pour les
Londoniens, qui ont ouvert le score peu après le quart d'heure de jeu.
Sur un corner, Adebayor a trouvé le chemin des filets de la tête (17e).
Un avantage de courte durée pour Arsenal, qui s'est fait rejoindre à la
demi-heure de jeu sur une égalisation de son ancien joueur Jérémie
Aliadière. L'ex-protégé d'Arsène Wenger a remis les deux équipes à
égalité d'un but de la tête sur un centre de Tungay, lequel a profité
d'une mauvaise relance de Clichy (29e). Par la suite, Arsenal a
longtemps dominé mais sans marquer, malgré les tentatives de Van Persie
et Adebayor.

Du coup, c'est Aston Villa qui monte à la quatrième place du championnat. Les Villans se sont imposés à domicile contre un Bolton pourtant séduisant (4-2). Elmander a bien ouvert le score pour les Wanderers
avec un beau sang-froid. Mais les locaux se sont ensuite déchaînés par
Agbonlahor (doublé et déjà 9 buts cette saison), Laursen et Young,
auteur d'une passe magnifique sur le deuxième but d'Agbonlahor. Manchester City a encore déçu à domicile contre Everton (0-1, grâce à un but de Cahill à la 90e). A noter la belle victoire de Sunderland contre un adversaire direct pour le maintien (4-0), avec notamment un penalty et une passe de Cissé

J'ai eu l'occase de voir un peu de premier league cet aprem sur canal , ça fesait un moment que j'en avais pas vu...c'est un autre monde ! ça change du championnat Français , rien a voir !

Eux ont des match de LdC tout les week end , ça fait bizzarre ..

Scolari s'inquiète


Si le match nul concédé par Chelsea face à West Ham (1-1) ce
dimanche n'a aucune véritable incidence au classement, Liverpool et
Manchester ayant également été tenus en échec, le rendement actuel des
Blues à domicile laisse perplexe. En effet, les Londoniens ne se sont
plus imposés à Stamford Bridge en championnat depuis le 1er novembre
dernier, face à Sunderland (5-0), et ce manque d'efficacité à domicile
commence à inquiéter l'entraîneur Luiz Felipe Scolari.

«Quand nous jouons ici, c'est différent, nous avons beaucoup plus d'espaces à l'extérieur», explique le Brésilien. «Peut-être que maintenant on ne se sent plus trop à la maison car nous ne marquons plus. Je ne sais pas ce qui se passe».
L'entrée en jeu de Didier Drogba en seconde période a été déterminante,
l'Ivoirien étant à l'origine de l'égalisation des siens, signée Nicolas
Anelka. Cependant Scolari n'est pas totalement convaincu par cette
association, estimant qu'elle a tendance à déséquilibrer l'équipe : «J'ai
besoin de plus de coopération de la part des joueurs car lorsque Drogba
est entré en jeu, nous avons perdu l'emprise sur le milieu de terrain.
Quand nous perdons le ballon nous avons besoin qu'ils redescendent pour
le récupérer. Ils faut qu'ils s'entraînent plus encore».

Man. Utd vise le triplé



Manchester United peut réaliser dimanche le triplé
Championnat-Ligue des champions-Coupe du Monde des Clubs contre les
Equatoriens de la Liga de Quito. Auparavant, les Japonais de Gamba
Osaka et les Mexicains de Pachuca se disputeront la troisième place.

Patrice Evra l'a encore rappelé après la victoire contre Gamba Osaka
(5-3), en demi finale : Manchester United n'est pas venu au Japon pour
faire du tourisme. Les Red Devils ont toujours soif de trophée
et c'est un euphémisme de dire qu'ils voient d'un bon oeil
l'opportunité de réaliser un triplé historique Championnat-Ligue des
champions-Coupe du Monde des Clubs. «En tant que joueur, ce genre
d'opportunités d'entrer dans l'histoire ne se présente pas souvent, il
ne faut donc pas rater le coche, souligne l'international français sur le site de la FIFA. Sincèrement je pense que tous les joueurs de l'équipe ont cela en tête et sont donc parfaitement concentrés sur l'objectif». Même s'ils ne connaissent pas grand-chose de leur adversaire, les Mancuniens s'attendent à affronter «une équipe typiquement sud-américaine»
(Ferguson). Sous-entendu, une formation solide derrière, également
capable de quelques exploits devant. Ils devront tout particulièrement
se méfier de Luis Bolaños, milieu de 23 ans, fils du légendaire gardien
albo Adolfo Bolaño. Ses coup-francs sont une arme redoutable, en
atteste son but inscrit contre Pachuca (2-0) lors du tour précédent.

Bauza : «Le match de notre vie»
Pour les Equatoriens, l'objectif est double : être sacré champion du
monde, bien sûr, mais aussi offrir à leur entraîneur, Edgardo Bauza, un
beau cadeau d'adieu après deux ans passés à la tête du dernier
vainqueur de la Copa Libertadores. Le technicien ne s'y trompe. «Cette finale, c'est le match de notre vie, ose-t-il. Il ne nous reste plus qu'une marche à franchir. Quelle que soit l'issue de la finale, nous quitterons le Japon la tête haute».
S'il admet que son équipe ne partira pas favorite, Bauza sait aussi que
la défense de MU ne présente pas toutes les garanties depuis son
arrivée en terre nippone. Les Red Devils sont bien parvenus à
inscrire cinq buts en un match, ce qui n'avait plus été réalisé depuis
1962 et le succès de Santos contre Benfica (5-2), mais ils en ont aussi
encaissé trois, ce qui, de l'aveu d'Evra, n'est pas franchement dans
leur habitude. Après avoir vu Liverpool, dernière équipe anglaise à
avoir atteint ce niveau, échoué contre les Brésiliens de Sao Paulo
(0-1), il y a trois ans, Manchester ne veut pas manquer l'occasion de
ramener le trophée en Angleterre. Il y était déjà parvenu en 1999
contre Palmeiras (1-0). L'épreuve s'appelait alors Coupe
Intercontinentale.

* Arsenal 1-1 Liverpool

* Newcastle 2-1 Tottenham Hotspur

* West Bromwich Albiom 2-1 Manchester City

* West Ham 0-1 Aston Villa

* Blackburn Rovers 3-0 Stoke City

* Fulham 3-0 Middlesbrough

* Bolton 2-1 Portsmouth

* Hull City 1-4 Sunderland

A noter que M.United a remporté le titre de champion du monde des club 1-0 face a Quito .

Aston Villa - Arsenal : 2-2


Très bon en première période, mais mené 0-2 par Arsenal, Aston Villa
arrache finalement le nul dans les arrêts de jeu au plus grand bonheur
de ses supporters. Ce partage des points restera en travers de la gorge
des hommes d'Arsène Wenger, énervé.

Pas si bonne saison pour Arsenal ..

Ferguson : «Un défi intéressant»



Bien qu'à dix points du leader Liverpool au classement, même avec
toutefois trois matches en retard à disputer, Manchester United ne
panique pas pour autant. Les Red Devils, qui accueillent Middlesbrough,
lundi soir à Old Trafford, reviendront à un point de leur ennemi juré
s'ils s'imposent face à Boro donc, Wigan (le 14 janvier) et Fulham (le
17 février). Beaucoup de si, certes, mais pas assez pour inquiéter le
manager de MU sir Alex Ferguson, qui a confiance en ses joueurs pour
revenir sur les équipes de tête de la Premier League.

«Nous préfèrerions être premiers, la question ne se pose même pas», explique le plus grand manager de l'histoire du football britannique. «Mais
avec notre expérience dans ce genre de situation, ce n'est pas un
problème. La deuxième partie de saison est la plus importante. Quand
vous perdez un match, qui plus est au mois de mars ou d'avril, cela a
beaucoup plus de répercussions. Un défi intéressant s'offre à nous,
mais je suis persuadé que nous pouvons le gérer».

Drogba veut jouer avec Anelka



Dans un entretien à paraître mardi dans France Football, dont
le site internet publie ce lundi des extraits, Didier Drogba exprime
des réserves sur le fait de ne pas évoluer en pointe avec Nicolas
Anelka dans son club de Chelsea.

«Pour le moment, je n'ai qu'à me taire, dit celui qui est devenu le remplaçant du Français, alors que c'était l'inverse l'an passé. Ce
n'est pas parce que je suis là depuis plus de quatre ans que j'ai le
droit d'avoir des exigences sur un statut de titulaire. En ce moment,
il y a un mec qui cartonne et qui empile les buts. Je n'ai qu'à
attendre mon tour.» Mais le choix de Luiz Felipe Scolari lui paraît aussi discutable que celui d'Avram Grant avant lui : «J'ai
toujours dit que j'étais heureux que Nicolas vienne à Chelsea. Mais je
n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi les entraîneurs ont peur de
nous associer.»

Dans cet entretien, la star ivoirienne confie aussi qu'il a traversé
une passe très difficile en milieu d'année, au point d'avoir perdu le
goût du football. «Cet été, je n'avais plus la tête au foot. J'avais
complètement perdu la flamme. Je ne voulais plus entendre parler
d'objectif ou d'ambition. Je me sentais complètement éteint. Pour la
première fois de ma carrière, j'avais perdu la passion du foot. J'étais
paumé.»

Si nos problemes pouvaient etre les meme qu'a Chelsea ...

Manchester entame sa remontée



Pour son premier match à Old Trafford depuis son sacre mondial au Japon, Manchester United a rendu lundi soir face à Middlesbrough
une copie efficace quant au résultat à défaut d'être totalement
convaincante dans le jeu pratiqué, même si sa domination fut large et
ses occasions assez nombreuses (1-0). Comme lors du Boxing Day à Stoke
(0-1), c'est dans la deuxième moitié de la seconde période que les Red Devils
ont fini par en convertir une, Dimitar Berbatov reprenant du point de
penalty un ballon mal repoussé par la défense de "Boro" (69e). MU
entame ainsi sa remontée au classement : alors qu'il lui reste deux
matches en retard, le troisième de Premier League n'est plus qu'à
quatre points de Chelsea et sept de Liverpool. Même fatigué par son
escapade asiatique et sans briller, le champion en titre reste
fermement candidat à sa propre succession.

Sans Evra, toujours suspendu et remplacé par O'Shea, MU a longtemps
buté sur Turnbull, le jeune (23 ans) gardien de Middlesbrough, décisif
face à Rooney (5e, 45e) et en réussite quand Ronaldo a manqué le cadre
sur un but tout fait (23e). Peu à son aise sur coups de pied arrêtés,
le Ballon d'Or France Football a réclamé un penalty non sans quelque
raison mais en vain sur l'utime action du premier acte (45e+1). D'une
discrétion confinant à l'absence jusque là, Berbatov a profité du
cafouillage de Wheater pour gagner les trois points qui ont soulagé Sir
Alex. «Nous sommes dans une bonne position, avec deux matches de retard et un calendrier favorable lors des matches retour», s'est réjoui le manager de MU qui recevra ses trois rivaux, Liverpool, Chelsea et Arsenal. Les deux premiers cités «sont
nos deux rivaux pour le titre et il va falloir que nous fassions notre
travail pour être champions mais nous savons bien faire cela», a-t-il ajouté.

Le "travail" commencera le 10 janvier face à Chelsea à Old Trafford,
le premier match d'une série de sept à disputer par les Mancuniens
jusqu'au 23 janvier... Middlesbrough a bien d'autres préoccupations.
Avec Aliadière titulaire mais sans Digard (adducteurs), le club du port
de la Mer du Nord a pu rêver par instants d'un exploit dans le "Théâtre
des rêves". Juste avant que Berbatov n'emporte la décision, une tête de
Tuncay avait frôlé le montant gauche de Van de Sar (62e). Mais
globalement timides face à un adversaire qu'ils ont trop é, les
protégés de Garteh Southgate restent enchaînent une huitième sortie
sans succès et restent dans une inconfortable 17e place de premier
non-relégable.

City plus riche que Chelsea et QPR


Selon le magazine FourFourTwo, la fortune personnelle du
cheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, propriétaire de Manchester City,
est l'homme le plus riche de Premier League (16,57 milliards d'euros).
Le problème, c'est que son équipe est pour le moment engluée dans le
ventre mou du championnat d'Angleterre.

Il devance l'Indien Lakshmi Mittal (12,5 milliards), qui a des
intérêts dans l'équipe des Queen's Park Rangers (D2). Le propriétaire
de Chelsea, Roman Abramovich, n'arrive qu'en troisième position, sa
fortune ayant fondu lors de la crise financière mondiale de onze à huit
milliards d'euros.

une équipe peut être infiniment meilleure en deuxième division que dans l'élite.

Ainsi, quelques mois après avoir été relégué au terme du pire exercice jamais réalisé par une équipe dans le championnat d'Angleterre, Derby County a fait tomber Manchester United (1-0) en demi-finale aller de Carling Cup au terme d'une prestation d'excellente facture.

Le cocktail Berbatov



Arrivé cet été à Manchester United pour 38 millions d'euros en
provenance de Tottenham, Dimitar Berbatov voit ses stats et son jeu
décortiqués. Et critiqués. Si ses chiffres ne sont pas mauvais (7 buts
en 19 matches toutes compétitions confondues), c'est son manque
d'efficacité en Premier League (3 réalisations en 15 rencontres) qui
est montré du doigt.

Il faut dire qu'à MU, on ne joue pas que pour lui comme c'était le cas chez les Spurs.
C'est pourquoi il se met avant tout au service de l'équipe, un peu à la
manière d'un Thierry Henry à Barcelone. Quant à son style, ce grand
attaquant dégingandé au faux-air de l'acteur Andy Garcia ne plaît pas
beaucoup au public mancunien. «Ce n'est pas un fainéant, l'a défendu Sir Alex Ferguson dans le Daily
Star Sunday. Je ne comprends pas pourquoi il est parfois critiqué.
C'est sûrement son air nonchalant qui le dessert. Contre Middlesbrough,
il a couru beaucoup de kilomètres, plus que Wayne Rooney qui est
toujours cité en exemple.»

Il délaisse sa carrière internationale pour MU
Car l'attaquant bulgare est avant tout un harceleur de défenses et
possède un formidable jeu sans ballon. Sûrement l'un des attaquants les
plus difficiles à marquer de Premier League, l'ancien joueur de
Leverkusen et du CSKA Sofia est un cocktail détonnant. Protection de
balle, efficacité devant le but, technique très sûre, joueur de soutien
ou de pointe, son profil est complet. Grâce à sa taille (1,90 m), son
jeu aérien est bien sûr son atout principal. Découvert à Blagoevgrad
par le légendaire Dimitar Penev, ce fils d'un footballeur et d'une
handballeuse professionnels est également un grand perfectionniste.

«Le meilleur est à venir. Je vais travailler encore plus»,
a-t-il récemment déclaré. Bien conscient de la difficulté à s'imposer à
MU, il a décidé mi-novembre de mettre entre parenthèses sa carrière
internationale. A seulement 27 ans, c'est un geste fort qu'il a envoyé
aux Red Devils, qu'il mènera lors de la bataille à venir face à Chelsea. Contre les Blues,
il a marqué à trois reprises en huit matches depuis son arrivée en
Angleterre. Mais jamais encore sous le maillot de Manchester.

MU fait valser Chelsea



Manchester United a frappé un grand coup dans la course au titre, dimanche dans son enceinte d'Old Trafford à l'ambiance fantastique. Les Red Devils ont fait valser leur très sérieux concurrent Chelsea
(3-0) sans avoir à déployer des tonnes d'efforts et d'imagination. Les
buteurs Vidic, Rooney puis Berbatov ont mis en lumière le festival
mancunien mais aussi les grandes difficultés actuelles des Blues
de Scolari, lequel n'a pas fini d'avoir les oreilles qui sifflent... MU
revient à un point de Chelsea et à cinq de Liverpool, avec deux matches
en moins au compteur.

La rencontre a d'abord basculé lors du money time de la
première période. Manchester United a marqué deux fois en trente
secondes mais un seul but a été validé. Le premier, une tête de
Cristiano Ronaldo sur un corner, a été refusé car the black man
n'avait pas sifflé. On retire le coup de pied de coin et Vidic a la
bonne idée de traîner au second poteau et de mettre sa tête. C'est le
troisième but en Championnat du rugueux et précieux défenseur serbe.
Alignés en 4-4-2, les Red Devils ont outrageusement dominé le
premier acte et cette ouverture du score fut amplement méritée. Alors
que Chelsea n'a jamais véritablement inquiété van der Sar, MU a
réchauffé Cech à trois reprises. La première mèche est partie de
Berbatov (30e) avant les tentatives de Park (43e) et la double "occase"
signée Fletcher - Rooney (45e).

Scolari a préféré Drogba à Anelka
L'ancienne idole d'Everton a pris sa revanche à l'heure de jeu en
doublant la mise. Sur un centre de Patrice Evra, trop court pour la
tête de Berbatov, Rooney a repris le ballon au point de penalty entre
les jambes de son impuissant garde du corps Ashley Cole (63e). Les Blues
n'étaient pas au bout de leurs peines. Après un frisson de Cristiano
Ronaldo (84e), Dimitri Berbatov a achevé le joli travail des hommes
d'Alex Ferguson à trois minutes de la fin. L'international bulgare a
profité d'un coup franc de Cristiano Ronaldo pour reprendre le ballon
du plat du pied à bout portant face à une défense londonienne pour le
moins statique et dépassée (87e).

Et Chelsea dans tout ça ? Pas grand-chose et les rêves de titre
s'éloignent encore un peu plus. L'équipe de Scolari n'est plus que
l'ombre d'elle-même depuis la mi-novembre. C'est un nouveau coup dur
pour l'entraîneur brésilien qui avait pris le parti au coup d'envoi de
se priver de Nicolas Anelka, le meilleur buteur de la Premier League...
Didier Drogba a eu ses faveurs pour l'unique pointe dans un système en
4-3-3 qui a condamné Anelka au profit de Deco, titulaire à gauche. Mais
ce schéma n'a duré qu'un temps, juste une période, puisque Scolari a
changé son fusil d'épaule à la mi-temps en faisant rentrer l'ancien
Parisien au côté de l'ex-Guingampais dans un système en 4-4-2. Mais son
équipe ne s'est pas sentie pousser des ailes pour autant. José
Mourinho, présent dans les tribunes, était venu en son temps gagner à
Manchester (3-1) avec ses protégés avant de remporter le titre de
champion. Que cette époque parait lointaine pour des Blues qui n'ont jamais aussi bien porté leur surnom.

Didier Drogba reste


Didier Drogba restera à Londres. Au moins jusqu'en juin. Ray
Wilkins, l'entraîneur adjoint des Blues a révélé l'information ce
vendredi après-midi : « Tout joueur a évidemment un prix, mais il
est une pièce essentielle de notre équipe et n'ira nulle part durant la
fenêtre de transfert. » Dans la foulée, Wilkins a balayé la rumeur selon laquelle Manchester City aurait fait une offre à l'Ivoirien.